Découverte du bateau-tombe viking :
L’excitation s’est emparée des archéologues lorsqu’ils ont détecté les contours d’un bateau-tombe viking vieux de 1 200 ans dans un champ de pommes de terre en Norvège. Grâce à l’utilisation d’un géoradar, les signaux ont permis de révéler la présence de cette sépulture extraordinaire. Il s’agit d’une première dans la région et cette découverte offre une occasion rare de comprendre les rituels funéraires des anciens guerriers scandinaves.
Signification historique :
La mise au jour de ce bateau-tombe viking a une importance historique considérable. Il permet d’en apprendre davantage sur les croyances, les coutumes et les traditions de cette culture ancienne. Les Vikings étaient connus pour leurs rites funéraires élaborés, et cette découverte offre un aperçu unique de la manière dont les seigneurs de guerre étaient envoyés dans l’au-delà. Les informations recueillies grâce à cette découverte pourraient contribuer à reconstituer l’histoire des Vikings et à approfondir notre compréhension de leur civilisation.
Description du bateau-tombe :
Le bateau-tombe viking découvert en Norvège mesure environ 20 mètres de long. Sa taille impressionnante témoigne du statut élevé du défunt, probablement un seigneur de guerre ou un chef important. Les chercheurs estiment que le navire aurait été enterré vers l’an 779. La structure du bateau est bien conservée, ce qui permet d’observer en détail la construction et le design caractéristiques des navires vikings de l’époque.
Pratiques funéraires vikings :
Les pratiques funéraires des Vikings étaient riches en symbolisme et témoignaient de leur croyance en une vie après la mort. Les seigneurs de guerre étaient souvent enterrés dans des bateaux-tombes, accompagnés de riches offrandes et parfois même de sacrifices humains. Ces rituels étaient destinés à assurer le passage du défunt vers l’au-delà et à honorer sa mémoire. La découverte de ce bateau-tombe viking en Norvège offre une occasion rare de documenter et d’analyser ces pratiques funéraires anciennes.
Source: Science et Vie