Alors que le monde lutte contre la pandémie de COVID-19, les scientifiques continuent de chercher de nouvelles méthodes pour prévenir la propagation des virus. Dans l’actualité récente, des chercheurs ont fait une avancée significative dans la prédiction et la prévention de la propagation des virus des animaux aux humains.
Dans une étude publiée dans National Geographic, des scientifiques dirigés par Grange et son équipe ont utilisé des données provenant de près de 75 000 animaux et des registres publics relatifs à la détection de virus pour classer le risque de débordement de près de 887 virus de la faune. En analysant ces données, ils ont développé une application capable de prédire la prochaine pandémie, permettant ainsi aux pays d’être mieux préparés.
Un autre outil développé par les scientifiques est Onadap, un outil de technologie de l’information destiné à aider la prise de décision et à surveiller la propagation de l’épidémie au sein des services de santé. Le Centre Borelli, sous la direction de Nicolas Vayatis, est à l’origine de ce nouvel outil, destiné à aider à prévenir la propagation de la COVID-19 dans les hôpitaux et les établissements de santé.
L’industrie pharmaceutique prend également des mesures pour prévenir la propagation de nouveaux virus. L’association de l’industrie pharmaceutique française (LEEM) a détaillé les actions des entreprises pharmaceutiques pour limiter la propagation de nouveaux virus. L’une des méthodes les plus innovantes est d’utiliser les concepts d’évolution pour modifier génétiquement les virus afin de les atténuer, tout en protégeant les souris vaccinées. Cette méthode a été brevetée par l’Institut Pasteur.
De plus, les chercheurs ont établi des modèles mathématiques pour tenter de prédire la propagation des virus. Ces modèles doivent être constamment mis à jour et affinés en fonction des dernières données. L’objectif est d’aider à limiter le nombre d’individus susceptibles d’être infectés au sein d’une population, réduisant ainsi le risque d’épidémie.
Les scientifiques ont également découvert une nouvelle méthode d’inhibition de la réplication des virus. L’ARN de cheveu polypurine (PPRH) a une forte affinité pour l’ARN viral et peut être utilisé pour empêcher la réplication des virus. Cette méthode est actuellement étudiée pour ses propriétés antivirales dans les cellules infectées par le SARS-CoV-2.
La découverte de la méthode
Les scientifiques ont découvert que les virus peuvent être empêchés de se propager en utilisant des nanotubes de carbone. Les nanotubes de carbone sont des tubes extrêmement minces qui peuvent être utilisés pour filtrer les virus de l’air et de l’eau. Les scientifiques ont créé une membrane en utilisant ces nanotubes, qui peut être utilisée pour filtrer les virus de l’air et de l’eau.
Les applications de la méthode
La méthode a de nombreuses applications potentielles. Elle peut être utilisée pour prévenir la propagation de virus dans les hôpitaux, les avions et les bâtiments publics. Elle peut également être utilisée pour purifier l’eau dans les zones où l’eau est contaminée par des virus.
La découverte de cette nouvelle méthode est une avancée majeure dans la prévention de la propagation des virus. Elle pourrait avoir des implications importantes pour la santé publique et être utilisée dans de nombreux contextes différents. Les scientifiques continuent de travailler sur cette méthode pour améliorer encore son efficacité et ses applications.
Source: National Géographic