Des études ont été menées pour observer le comportement de ces araignées femelles. Douze couples ont été étudiés, dont neuf cas de femelles ayant simulé leur mort qui ont abouti à un accouplement réussi. Les scientifiques ont observé des spécimens de l’espèce Aterigena aculeata, originaire de Chine.
La simulation de la mort : une stratégie bien connue chez les araignées
Chez certaines espèces d’araignées, la simulation de la mort est une stratégie bien connue. La femelle s’attaque souvent aux mâles, qui sont donc obligés de ruser pour s’accoupler. Ainsi, le mâle simule sa mort en ressemblant à une proie, s’attache à un petit paquet et attend que la femelle vienne le traîner.
Chez les Aterigena aculeata, les scientifiques ont découvert que les femelles pouvaient aussi simuler leur mort. Cette stratégie est utilisée pour attirer les mâles en quête de partenaires sexuels. Lorsque la femelle simule sa mort, le mâle en profite pour s’accoupler avec elle.
Cette stratégie de copulation a pour objectif de favoriser la survie de la progéniture en sélectionnant un mâle potentiellement plus apte à la féconder. Les mâles les plus forts et les plus vigoureux ont en effet plus de chances de produire une descendance en bonne santé.
La sélection naturelle chez les araignées
La simulation de la mort chez les araignées femelles n’est pas la seule ruse observée dans le règne animal. De nombreux animaux ont développé des comportements similaires pour attirer les partenaires sexuels les plus aptes. Cette sélection naturelle favorise la survie de la progéniture et la pérennité de l’espèce.
Chez les araignées, les comportements de prédation et d’accouplement sont intimement liés. Les femelles ont besoin de mâles pour se reproduire, mais ceux-ci sont souvent une proie potentielle. Les mâles sont donc obligés de développer des stratégies pour s’accoupler sans risquer d’être dévorés.
La simulation de la mort chez les araignées est une stratégie évolutive qui a permis de favoriser la survie de la progéniture en sélectionnant les partenaires sexuels les plus aptes. Cette astuce est une preuve supplémentaire de l’intelligence et de la complexité du comportement animal.
Source: Le point